Vous trouverez ci-dessous les deux derniers appels à contribution diffusés par la Fondation, le premier pour un colloque à venir et le deuxième pour un congrès qui a déjà eu lieu.
Les 24 et 25 mars 2016
La Fondation Temimi et la Fondation Konrad Adenauer StitftungTunisie organisent le 47ème congrès du Forum de la Pensée contemporaine sur le thème suivant : Jeunes et émigration clandestine : du Maghreb vers l’Europe
La population du Maghreb compte près de 60% de jeunes, qui, dans de nombreux cas, sont livrés à eux-mêmes. Les gouvernements n’ont pas pu résoudre les problèmes de la formation et du chômage, phénomène qui touche de plus en plus de jeunes diplômés. Ces raisons expliquent, en partie, le fléau de l’émigration clandestine des jeunes de moins de 30 ans. Ceux qui s’aventurent pour traverser la mer ne réussissent pas toujours à arriver en Europe. Malheureusement, nombreux périssent au cours du voyage. Ceux qui arrivent à traverser la mer ne réussissent pas forcément à s’intégrer dans la société d’accueil, rencontrent des problèmes d’ordres différents et finissent, pour certains, par être recrutés par le crime organisé. Les experts parlent de milliers de Tunisiens incarcérés dans les prisons italiennes.
Les thèmes à étudier lors de cette rencontre seront les suivants :
I- Les problèmes de la jeunesse méghrébine :
1- formation, éducation, chômage ;
2- intégration de la jeunesse maghrébine : le rôle de l’Etat et de la société civile ;
3- échec des plans de développement à destination des jeunes.
II- Emigration clandestine vers la rive nord de la Méditerranée :
1- défis et espoirs brisés ;
...
Lire la suite
Vous trouverez ci-dessous les deux derniers appels à contribution diffusés par la Fondation, le premier pour un colloque à venir et le deuxième pour un congrès qui a déjà eu lieu.
Les 24 et 25 mars 2016
La Fondation Temimi et la Fondation Konrad Adenauer StitftungTunisie organisent le 47ème congrès du Forum de la Pensée contemporaine sur le thème suivant : Jeunes et émigration clandestine : du Maghreb vers l’Europe
La population du Maghreb compte près de 60% de jeunes, qui, dans de nombreux cas, sont livrés à eux-mêmes. Les gouvernements n’ont pas pu résoudre les problèmes de la formation et du chômage, phénomène qui touche de plus en plus de jeunes diplômés. Ces raisons expliquent, en partie, le fléau de l’émigration clandestine des jeunes de moins de 30 ans. Ceux qui s’aventurent pour traverser la mer ne réussissent pas toujours à arriver en Europe. Malheureusement, nombreux périssent au cours du voyage. Ceux qui arrivent à traverser la mer ne réussissent pas forcément à s’intégrer dans la société d’accueil, rencontrent des problèmes d’ordres différents et finissent, pour certains, par être recrutés par le crime organisé. Les experts parlent de milliers de Tunisiens incarcérés dans les prisons italiennes.
Les thèmes à étudier lors de cette rencontre seront les suivants :
I- Les problèmes de la jeunesse méghrébine :
1- formation, éducation, chômage ;
2- intégration de la jeunesse maghrébine : le rôle de l’Etat et de la société civile ;
3- échec des plans de développement à destination des jeunes.
II- Emigration clandestine vers la rive nord de la Méditerranée :
1- défis et espoirs brisés ;
2- intégration difficile: les problèmes des jeunes maghrébins en Europe ;
3-la voie de la délinquance : crime, drogue,… ;
4- sorts tragiques : prisons italiennes où sont incarcérés des milliers de tunisiens et tunisiennes sans que l’Etat tunisien et les instances de la société civile ne paraissent s’en préoccuper.
***
Voici l'avant-dernier appel à contribution diffusé par la Fondation pour un congrès qui a eu lieu les 26 et 27 novembre 2015
La Fondation Temimi et Konrad Adenauer StitftungTunisie organisent le 46ème congrès du Forum de la Pensée contemporaine sur le thème suivant :
Le coût de la non-démocratie au Maghreb depuis nos indépendances
Durant la dernière décennie, la Fondation a organisé 5 congrès internationaux sur le coût du non-Maghreb. Nous avons passé en revue les obstacles les plus importants qui ont empêché nos pays de réaliser une intégration économique, sociale, politique et culturelle qui avait été l’ambition de toute une génération de militants. A travers leurs écrits, leur activisme politique et l’ouverture des deux bureaux du Maghreb arabe à Damas et au Caire, ils ont contribué à répandre l’idée de la construction maghrébine. Les participants à nos 5 congrès ont évoqué les défis qui ont été à l’origine de l’échec de ce projet d’avenir pour nos peuples. Au niveau économique, cet échec nous a fait perdre un taux de croissance équivalent à 2% de développement, ce qui représente des milliers d’emplois pour nos diplômés universitaires. Cela a également amoindri nos capacités à faire face au terrorisme qui menace aujourd’hui notre existence même. Il est inutile de préciser l’absence totale de prise de position sur ce dossier des universitaires, des chercheurs, des partis politiques et des différentes composantes de la société civile qui auraient pu influer positivement ce dossier. L’arrêt de ce projet peut être considéré comme une trahison envers les précurseurs qui ont tout sacrifié pour que nous obtenions notre indépendance politique.
Il y a pourtant un aspect important sur lequel nous ne nous sommes pas encore penchés et c’est le coût de la non-démocratie au Maghreb. Malheureusement, la dictature a prévalu dans nos pays depuis les indépendances, adoptant différentes formes de clientélisme stupides. Les proches du pouvoir ont été nommés à toutes les hautes fonctions de l’Etat, sans réelles compétences parfois, tout cela à cause de l’absence de réelle démocratie.
Nous avons laissé passer de précieuses occasions de constituer des unités de sécurité commune qui auraient pu nous permettre de lutter plus efficacement contre le terrorisme de façon collective. Ne parlons pas de l’aspect économique où il aurait été possible de créer un marché maghrébin commun et d’adopter une monnaie unique qui auraient pu nous limiter le phénomène de l’économie parallèle qui s’est aujourd’hui généralisé.
Plus de démocratie dans la vie politique permettrait de limiter l’influence des contre-pouvoirs locaux et internationaux à différents niveaux politiques, militaires, administratifs qui ont aujourd’hui le monopole sur les capacités des pays maghrébins.
Nous avons plus d’un exemple, en Tunisie, en Algérie, en Libye, sur l’absence de démocratie. Les partis au pouvoir dans ces pays ont refusé tous les principes de la démocratie et de la bonne gouvernance dans les affaires publiques. Les leaders politiques ont également falsifié les quelques élections organisées dans ces pays. De même, il n’est plus acceptable aujourd’hui que les frontières restent fermées entre les pays qui forment notre espace maghrébin. Nous sommes persuadés que si un référendum était organisé sur la question, les peuples refuseraient que les frontières restent fermées.
Avant les révolutions du printemps arabe, les analystes et les chercheurs occidentaux parlaient "d’exception arabe". En fait dans un monde qui tend vers la démocratisation, les Arabes dérogent à la règle. Partout d’ailleurs, s’installent des régimes autoritaires et même sous les régimes dits démocratiques ; les institutions font défaut. Notons que ce type de régime coûte très cher, car il nécessite des appareils répressifs très forts pour mettre fin à toute protestation. La participation populaire est très faible sinon symbolique. La marginalisation des opposants et surtout des nouvelles générations, fait perdre à nos pays des potentialités énormes. Bref, le coût de la non-démocratie est fort élevé depuis nos indépendances politiques et où le Maghreb n’a cessé de perdre des atouts considérables pour se développer. C’est dans ce cadre que notre Fondation estime aborder urgemment avec la partenariat de la Fondation Konrad Adenauer ce thème avec les sous-thèmes suivants :
I- Peut-on parler de démocratie au Maghreb?
1- Les causes d’un retard ou d’une absence : origine du monopartisme, legs historiques et culturels ;
2- Les expériences démocratiques depuis les indépendances et les moyens d’activer la démocratie dans le futur.
II- Les coûts multiples de la non-démocratie :
1- Le coût sécuritaire dû au terrorisme ;
2-Le coût financier, économique et social ;
3- Une nouvelle stratégie maghrébine commune pour encourager une démocratisation des institutions.